Les idoles, on pourrait en citer des centaines, mais en voici une liste non exhaustive:
- L'argent (dîme etc.)
- Le bien-être matériel, physique
- Le ressenti psychique (p.ex. on se saoûle de chants d'adoration non-bibliques)
- L'interprétation littérale des Écritures (créationnisme, "fin des temps", etc. [1])
- Les traductions terrestres de la Bible (on en réduit la portée [2])
- La version massorétique de l'AT, beaucoup plus récente que la version grecque
- Le "leadership" dans les communautés chrétiennes (or, seul Jésus est leader)
- Le pouvoir des "leaders", qui va jusqu'à la manipulation
- La pensée unique dans une assemblée
- Les "miracles" (qui en fait sont des signes du Royaume, et non pas à rechercher pour eux-mêmes)
- Les objets "sacrés" (style "tissus bénis")
- Le "don des langues", le "prophétisme", auxquels on donne trop d'importance
- L'id[é]ologie, résultat de la peur de la confrontation avec la vérité
- La théologie qui explique tout
- La "tradition"
etc.
Lire aussi L'idolâtrie, en veux-tu, en voilà...
[1] P.ex. le règne terrestre de Jésus (que Judas attendait aussi...), l'attente d'un antichrist (au lieu de rechercher en soi des territoires intérieurs possédés par l'ennemi)
[2] P.ex. des éléments de dimensions supérieures réduits à des éléments temporels ("au commencement" à la place de "au principe de tout", "l'éternité" au lieu de "la plénitude"), des éléments spirituels ramenés à des éléments physiques (le pain "de ce jour" au lieu du pain super-substantiel), des formules vides ("naître de nouveau" à la place de "être [ré]généré d'en haut"), etc.