Ce qui est passionnant lorsqu'on écrit des textes relatifs à la Bible, ce sont les réactions des lecteurs. Non pas ce qu'ils disent, mais ce qui se cache derrière leurs paroles.
Souvent, nous avons l'impression qu'ils ont une certaine appréhension (pour ne pas dire une certaine peur) concernant leur zone de confort, de laquelle ils seront conduits à sortir s'ils acceptent d'aller jusqu'au bout de ce qu'impliquent certaines paroles de la Bible.
S'ils refusent (souvent inconsciemment) l'inconfort qu'implique la foi totale (celle qui va jusqu'au bout de ses propres implications logiques), il en résulte souvent du déni face à la vérité, et/ou la construction d'une pseudo-réalité face à la réalité vraie.
C'est pourquoi souvent Jésus ne répondait pas à la question posée, mais à la raison inconsciente (ou pas) du pourquoi on posait la question.
Jésus s'adressait, et s'adresse encore aujourd'hui, à l'être entier, et pas seulement à sa curiosité (justifiée ou non, consciente ou inconsciente, qui fait sens ou insensée).
Il apportait, disait, était, La Vérité, qui rend libre: alors, pourquoi fuir la vérité ?