J'étais sur une plate-forme, sur les hauteurs. Jésus était à côté de moi. Il me montra du doigt, dans la plaine, un labyrinthe géant, composé de murs, entre lesquels circulaient des personnes. Chaque fois qu'elles abordaient un tournant du labyrinthe, ces personnes croyaient avoir fait un pas supplémentaire vers la liberté. Mais le labyrinthe ne comprenait aucune sortie. Jésus tendit le bras : ceux qui regardaient vers le ciel pouvaient voir Sa main, qui s'approchait d'eux et sur laquelle ils pouvaient monter. Il fallait changer de dimension pour sortir du labyrinthe.
Puis son bras se transforma en branche, qui se tendait vers le labyrinthe qui était devenu un arbre sur les branches duquel grimpaient des personnes. Moi-même j'étais sur l'arbre auquel appartenait la branche tendue, Jésus Lui-même, Arbre de Vie, qui tendait ses branches vers celles de l'autre arbre, celui de la connaissance du bien et du mal. Chaque fois que quelqu'un changeait de branche, il croyait avoir trouvé la vérité. Ces branches s'appelaient Athéisme, Religion, Philosophie, etc. Les sous-branches de Religion étaient les différentes dénominations. Chaque fois que quelqu'un changeait de sous-branche de Religion, il croyait avoir enfin trouvé la vraie religion. Mais il était en fait toujours dans le même arbre, celui de la connaissance du bien et du mal. Ceux qui étaient arrivés au bout d'une (sous-)branche pouvaient soit sauter sur une autre (sous-)branche, soit sauter sur une branche tendue par Arbre de Vie, faite du bois de la Croix.
Puis le premier arbre s'affaissa comme s'il fondait, et devint une étendue stagnante de feu et de soufre dans lequel disparurent ceux qui n'avaient pas accepté de sauter sur une branche d'Arbre de Vie. Toutes les branches du premier arbre n'étaient maintenant plus distinctes, toutes étaient feu et soufre fondu. Je me rendis compte alors que je survolais cet étang, que l'Arbre de Vie s'était transformé en Nouvelle Jérusalem descendant du ciel, et que chacune de ses branches était une demeure de la maison du Père.
Reçu le 29 décembre 2013