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L'argent

Comme toute chose, l'argent n'est ni bon ni mauvais : tout dépend de ce que l'on en fait. Dans l'idéal, l'argent est un moyen, et non pas un but en soi.

De même que peindre un tableau fige la réalité, mais demeure un moyen de la faire connaître, la monnaie (1) n'est qu'un moyen, un intermédiaire : le tableau n'est pas le paysage, la monnaie n'est pas la richesse.

Avec la monnaie (1), on sort en quelque sorte du monde réel pour entrer dans un monde virtuel (ce que la Bible appelle idolâtrie). Cependant, bien que n'étant pas du monde, l'être de foi est dans le monde (2), et il a comme les autres besoin d'argent pour vivre (3).


Quel maître servons-nous ?

Cependant, on ne peut servir 2 maîtres, la réalité vraie qui fait vivre (Dieu) et la réalité virtuelle vue comme réalité vraie qui fait vivre (Mammon, l'argent) - cf. Mat 6:24.

De plus, il est dit de donner gratuitement ce qu'on a reçu gratuitement (Mat 10:8) : mesurez à cette aune le comportement de ceux qui vendent des prêches sur internet, ou font de la cure d'âme chrétienne payante, ou encore réclament la dîme comme un dû (4) - sont-ils serviteurs (5), ou sont-ils mercenaires ?


Mettre en commun

Dans la Bible, les êtres de foi mettent tout en commun (Actes 2:44), sont littéralement "communistes" (6) (1 Tim 6:18). Non seulement les peines, les joies et les fardeaux sont mis en commun, partagés, mais également les biens (et si l'on prête, ce n'est pas à intérêt!).

Nous voyons cependant en Actes 2:45 qu'il ne s'agit pas de tout donner, mais uniquement ce qui nous reste en plus des besoins normaux : le terme traduit par "biens" a une notion de "superflu" - ce que nous dépenserions pour des choses qui ne sont pas indispensables (7).

N'oublions pas non plus la notion biblique d'égalité :
concernant la manne au désert, ceux qui en avaient peu en avaient suffisamment, et ceux qui en avaient beaucoup n'en avaient pas de trop.


Posséder pour se sentir exister ?

Derrière l'argent se cache la notion de possession : nous croyons posséder, alors que nous sommes possédés. Vouloir posséder cache la peur de ne pas exister : la possession donne l'impression d'être quelqu'un. Si nous n'y prenons pas garde, c'est l'argent et les biens qui finiront par nous posséder!

La possession existe aussi sans la notion d'argent ou de biens (posséder quelqu'un, posséder des qualités, etc.). L'être humain qui se prétend être de foi doit se détacher de cette notion de possession (bien entendu il possède toujours, mais par nécessité, et posséder n'est plus un attachement, un conditionnement, un pré-requis au bonheur).

Source



(1) La monnaie sert avant tout d'intermédiaire dans les échanges : on peut vendre 3 moutons et attendre les récoltes pour acheter du blé, plutôt qu'attendre la moisson pour vendre les moutons, ou de les vendre en signant une lettre de créance. Comparée à des biens (objets, cultures végétales, animaux d'élevage, etc.), la monnaie est plus abstraite, dans le sens où un objet, un aliment, un service, etc. sont transformés en une seule et même espèce (que ce soit de la monnaie physique ou électronique). Contrairement au troc, la monnaie permet d'avoir une meilleure constance dans l'échange, du fait qu'on lui donne une valeur qui théoriquement varie peu avec le temps - les échanges sont par conséquent plus justes. Cette abstraction permet également de mieux comptabiliser des avoirs - difficile d'additionner des chèvres et des camemberts! - et de résoudre le problème de l'échange impossible (on ne peut couper une vache en deux parce qu'elle vaut 4 moutons et qu'on n'en a que deux à échanger! On ne peut stocker certains moyens trop longtemps comme moyen d'échange) - alors que la monnaie n'est pas affectée par l'usure du temps. Et ceci d'autant plus qu'elle prend moins de place que p.ex. un troupeau de chameaux ou un stock de bois. Finalement, contrairement aux végétaux et aux animaux, la monnaie résiste aux épidémies.

(2) Lire Luc 16:11 et Mat 22:21, où le Christ nous apprend à utiliser avec sagesse et pragmatisme les éléments du monde.

(3) Ce qui n'empêche pas d'utiliser le troc quand c'est possible.

(4) La dîme, c'est en fait le 1/10 donné à Dieu, à savoir : offrir en sacrifice notre part humaine (dix).

(5) et non pas ministres... (le mot traduit dans nos bibles par "ministre" signifie "serviteur").

(6) 1 Tim 6:18 a réellement dans le grec le mot "communiste", qui cependant n'a rien à voir avec ce que l'homme a mis en oeuvre dans le monde : le vrai communisme, celui de la Bible, n'est pas un système politique de domination, mais un partage volontaire des biens.

(7) Le cas d'Ananias et Sapphira en Actes 5 est différent : ils sont punis non pas pour ne pas avoir tout donné, mais parce qu'ils prétendaient tout donner alors que ce n'était pas le cas. Quant au jeune homme riche de Luc 18, son argent était pour lui un obstacle : il respectait la loi, mais il lui manquait la relation - la foi - avec son Dieu (viens! suis-moi!), et cet obstacle entre lui et Dieu (l'argent qui donne l'impression d'exister) devait être écarté pour dégager le chemin (même cas chez Job : il doit tout perdre pour pouvoir dire : j'avais entendu parler de toi, mais maintenant je vois!).

Église

Église signifie littéralement  appelé hors de
Hors du monde, hors du vieil homme, hors de la sphère de la ténèbre et du satan
Ceux qui font partie de l'Église sont donc ceux qui ont été appelés hors de par Dieu

L'Église n'a pas d'Histoire : les "Histoire de l'Église" ne sont que des récits sur des événements, des personnages, appartenant à telle ou telle dénomination (*)

La véritable Église n'est connue que de Dieu seul : on ne peut écrire son histoire

Source

(*) Ainsi, l'"Histoire de l'Église" catholique parlera de "Saints", y compris de "Saints" qui ont effectué des croisades, participé à l'Inquisition, etc., l'"Histoire de l'Église" protestante parlera des camisards se battant contre les catholiques, et ainsi de suite pour chaque dénomination. Comme on le voit, dans toutes ces histoires, tous ces personnages sont des "saints", de glorieux assa-saints, d'illustres défenseurs de la vérité humaine pseudo-divine, des héros se croyant serviteurs du Très-Haut tout en servant le très-bas

Les fausses conversions

Vous serez peut-être surpris d'apprendre que la Bible n'exhorte pas une seule fois à "accepter Christ", "prendre une décision pour Christ", "demander à Jésus d'entrer dans notre coeur", "accepter Jésus comme sauveur personnel".

L'Évangile commande de se repentir et de suivre Christ. Il s'agit de soumission à Christ. Il entre dans le coeur du pécheur non pas parce que celui-ci le demande, mais parce que celui-ci se repent (regrette ses fautes), abandonne le péché (la cause, en lui, des fautes) et se convertit (se tourne vers son sauveur), puis lui obéir (cherche et exécute Sa Volonté).

Si ce que vous recherchez est juste une certaine paix d'esprit, un bien-être spirituel, mais sans la volonté d'être un véritable disciple - recherche de Sa volonté, étude assidue de sa parole écrite, soumission au saint-Esprit - vous n'êtes alors pas propre au Royaume.

Le Royaume, c'est l'endroit où Christ règne. Il nous a arrachés à l'autorité des ténèbres, et nous a transférés dans le Royaume du Fils de son amour (Colossiens 1:13): c'est maintenant, et non pas dans le futur! Amen je vous dis: certains ici debout, ne goûteront pas la mort - jusqu'à ce / afin / tandis - qu'ils voient le Royaume de Dieu venu en puissance (Marc 9:1): le Royaume est venu à la Pentecôte! Il nous a faits Royaume, sacrificateurs à Son Dieu et Père, à Lui [sont] la gloire et la puissance pour les éternités d'éternités. Amen ! (Apocalypse 1:6): le Royaume, c'est l'ensemble de ceux en qui règne Christ!

Avez-vous l'assurance que Christ règne en vous ? Amen, amen, je te dis: Si quelqu'un n'est pas engendré d'en haut, il ne peut voir le Royaume de Dieu (Jean 3:3).

Ainsi, le Royaume c'est maintenant, et ici, en nous. Sinon, c'est que Christ n'est pas en vous.

(La 1ère partie de cet article est empruntée à L'Évangile selon Jésus, chapitre 10)

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J'élève mes yeux vers les montagnes d'où vient mon secours (Psaumes 121:1)